« Je suis la toujours Sainte Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses. » (message de Notre-Dame de Guadalupe à Juan Diego)

Notre-Dame de Guadalupe et le miracle du 11 décembre 1531

Le 9 décembre 1531, Marie apparaît à Juan Diego, un indien converti au christianisme, au pied de la colline de Tepeyac au nord-ouest de Mexico. Elle le charge d’aller demander à l’évêque la construction d’une église en son honneur. A plusieurs reprises, Juan n’est pas cru par l’évêque qui exige un signe afin de prouver ses dires.

Le 11 décembre, Notre-Dame s’approche du « plus humble de ses fils » et lui dit :

« grimpe […] jusqu’au haut de la colline ; là où tu m’as vue et où je t’ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe-les, cueille-les, rassemble-les et puis viens les porter devant moi. »

Juan, parvenu au sommet de la colline, constate avec étonnement que les roses sont écloses en cette saison. Il en cueille et les rassemble dans sa tilma (manteau) et redescend vers la « Dame ».

« Cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il verra là mon vœu et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je t’ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu’en présence de l’évêque et de lui montrer ce que tu portes ».

Juan se précipite à l’évêché : il raconte à l’évêque ce que l’apparition lui a demandé d’accomplir et comment il a cueilli les roses au sommet de la colline. Il lui dit en dépliant son manteau « Voilà. Reçois-les. ». Les roses tombent à terre, laissant apparaître sur le tissu du tilma un dessin de la Vierge.

Un premier sanctuaire est érigé en 1533. Aujourd’hui, plus de 10 millions de pèlerins se rendent chaque année à Notre-Dame de Guadalupe. C’est le second pèlerinage du monde catholique, après Rome.

Le miracle dans le miracle

Les couleurs du portrait de Notre-Dame de Guadalupe émettent de la lumière continuellement. Elle provient surtout de la partie centrale de la Sainte Vierge, là où est le cœur de Notre Seigneur dans le sein de sa mère. D’après un gynécologue qui a mesuré les dimensions de sa taille, la Sainte Vierge est apparue à Juan Diego, enceinte de 6 mois. Et en posant un stéthoscope très puissant, il entendit battre le cœur de l’enfant comme ceux d’un fœtus de 6 mois. La lumière dont le portrait de la Sainte Vierge rayonne depuis 1531, a dessiné un halo lumineux très intense pendant une heure devant un millier de personnes le 24 avril 2007, sous sa ceinture, là où se trouve son enfant. Cette lumière entourée d’un halo possédait la forme et les mesures d’un embryon flottant à l’intérieur de l’abdomen de Notre-Dame de Guadalupe, comme s’il était dans le liquide amniotique. C’était à la fin de la messe célébrée pour les enfants martyrs de l’avortement. Avec un cadrage et un important grossissement des photos de ce miracle, on observe que la lumière provient réellement du ventre du portrait de la Sainte Vierge. L’ingénieur Luis Girault qui a étudié ce halo a confirmé l’authenticité du négatif de la photo prise par le Père Luis Matos, supérieur de la communauté des Béatitudes. Il a confirmé que le négatif  n’avait subi aucune modification, que le halo ne provenait d’aucun reflet mais provenait du corps de Marie. Ce halo lumineux de Jésus dans le sein de sa mère, le jour d’une loi promulguant l’avortement, est le signe silencieux du Verbe de Vie contre toutes les lois de mort.

Une prière à Notre-Dame de Guadalupe

« Cœur Immaculé de Marie, Cœur de ma Mère, Notre Dame de Guadalupe, j’unis à ta pureté, ta sainteté, ton zèle et ton amour toutes mes pensées, mes paroles, mes actions et mes peines de ce jour, afin qu’il n’y ait rien en moi qui ne devienne, à travers toi, un plaisir à Jésus, un gain pour les âmes et un acte de réparation pour les offenses contre ton Cœur. »

Méditation : extraits de la lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris DignitatemLa dignité et la vocation de la femme

L’union à Dieu dans l’Annonciation :

« “Quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme”. (…) cette femme, précisément, est présente en l’évènement central du salut, qui détermine “la plénitude du temps” : cet événement se réalise en elle et par elle.

(…) L’envoi du Fils, consubstantiel au Père, comme homme “né d’une femme”, constitue l’étape culminante et définitive de la révélation que Dieu fait de lui-même à l’humanité. Cette révélation possède un caractère salvifique (…) la femme se trouve au cœur de cet événement salvifique. La révélation que Dieu fait de lui-même, à savoir l’unité insondable de la Trinité, est contenue pour l’essentiel dans l’Annonciation de Nazareth.

Marie atteint ainsi une telle union à Dieu qu’elle dépasse toutes les attentes de l’esprit humain. (…) Ce n’est que par la force de l’Esprit Saint “venu sur elle” que Marie pouvait accepter ce qui est “impossible aux hommes mais possible à Dieu” (Mc 10, 27). Ainsi, la “plénitude du temps” manifeste la dignité extraordinaire de la “femme”. Cette dignité constitue, d’une part, dans l’élévation surnaturelle à l’union à Dieu en Jésus-Christ, qui détermine la finalité profonde de l’existence de tout homme tant sur la terre que dans l’éternité. De ce point de vue, la “femme” est la représentante de l’archétype de tout le genre humain : elle représente l’humanité qui appartient à tous les êtres humains, hommes et femmes.

(…) En pensant, en disant, en faisant quelque chose qui concerne la dignité et la vocation de la femme, la pensée, le cœur et l’action ne doivent pas se détourner de cette perspective. La dignité de tout être humain et la vocation qui lui correspond trouvent leur mesure définitive dans l’union à Dieu. Marie – la femme de la Bible – est l’expression la plus accomplie de cette dignité et de cette vocation. En effet, tout être humain, masculin ou féminin, crée à l’image et à la ressemblance de Dieu, ne peut s’épanouir que dans le sens de cette image et de cette ressemblance. »

La maternité

« Le don réciproque des personnes dans le mariage s’ouvre au don d’une nouvelle vie, d’un nouvel être humain qui est aussi une personne comme ses parents. La maternité comporte dès son origine une ouverture particulière à cette personne nouvelle : c’est justement là le “rôle” de la femme. Dans cette ouverture, dans la conception et l’enfantement, la femme “se trouve par le don désintéressée d’elle-même”. Le don de la disponibilité intérieure à accepter l’enfant et à le mettre au monde est lié à l’union matrimoniale qui, comme on l’a dit, devrait constituer un moment particulier du don de soi réciproque de la part et de la femme, et de l’homme. (…) Les époux participent à la puissance créatrice de Dieu !

(…)La maternité de la femme a été introduite dans l’ordre de l’Alliance que Dieu a établie avec l’homme en Jésus Christ. Et chaque fois, toutes les fois que la maternité de la femme se reproduit sur la terre dans l’histoire humaine, elle reste désormais toujours en rapport avec l’Alliance que Dieu a établie avec le genre humain grâce à la maternité de la Mère de Dieu. (…)»

« L’heure vient, l’heure est venue où la vocation de la femme s’accomplit en plénitude (…). C’est pourquoi, en ce moment où l’humanité connaît une si profonde mutation, les femmes imprégnées de l’esprit de l’Evangile peuvent tant pour aider l’humanité à ne pas déchoir. (…) En effet, dans tous les cas où l’homme est responsable de ce qui offense la dignité personnelle et la vocation de la femme, il agit contre sa propre dignité personnelle et contre sa vocation. »

« Méditant le mystère biblique de la femme, l’Eglise prie pour que toutes les femmes se retrouvent elles-mêmes dans ce mystère, pour qu’elles retrouvent leur “vocation suprême”.

Puisse Marie, qui “précède toute l’Eglise dans l’ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union au Christ”, obtenir aussi ce “fruit” pour nous tous. »

Pour aller plus loin : la tilma de Notre-Dame de Guadalupe, « suaire » de la Vierge Marie

En 1929, Alfonso Marcue, photographe officiel de l’ancienne Basilique de Guadalupe à Mexico, découvre le reflet de l’image claire d’un homme barbu dans l’œil droit de la Vierge. Plusieurs personnes, dont plus de 20 physiciens et ophtalmologues, se livrent alors à l’examen des yeux de la Vierge sur le tilma. Tous s’accordent sur les conclusions des examens et affirment que l’œil de Notre-Dame de Guadalupe présente toutes les caractéristiques d’un œil humain vivant et que la distorsion des images correspond parfaitement à la courbure réelle de la cornée.

En 1979, le Dr Jose Aste Tonsmann, licencié de l’Université de Cornell, fait une nouvelle découverte : en examinant à l’aide d’appareils à haute définition, une photographie du visage de la Vierge qui est « imprimé » sur le tilma, il découvre qu’un “buste humain” et d’autres formes humaines se reflètent dans les deux yeux de Notre-Dame de Guadalupe.

Un des aspects les plus fascinants des études menées par le Dr Tonsmann réside peut-être dans sa conclusion : Notre Dame de Guadalupe nous a laissé non seulement une image miraculeuse comme preuve de son apparition mais aussi quelques messages importants. Ces messages sont restés cachés jusqu’aux jours où des technologies nouvelles ont permis de les révéler, au moment même où ils sont le plus nécessaires à l’humanité. Ainsi apparaissent au centre de la pupille de la vierge, les visages d’une famille constituée de jeunes enfants et d’une femme qui porte, noué sur son dos, comme il était d’usage au XVIème siècle, un enfant nouveau né. En ces temps où la famille est si durement malmenée, c’est un grand message que Notre-Dame de Guadalupe nous fait passer.