Huile miraculeuse et parfums font partie des grâces spéciale du Laus. Par ces grâces et bien d’autres, le Seigneur encourage le ministère de Benoîte auprès des pèlerins.

Les parfums du Laus

A partir de Pâques 1666 de nombreux témoignages rapportent fréquemment le phénomène des fameux parfums du Laus. M. Grimaud, l’un des directeurs de la chapelle évoque : « je sentis une odeur si suave pendant un demi quart d’heure, que de ma vie je n’ai rien senti de pareil, qui me causa une satisfaction si grande que je fus hors de moi-même. » Ces parfums exaltants  provoquent une joie spirituelle si soudaine que les bénéficiaires en gardent une impression profonde, et sont encouragés à mieux prier.

L’huile miraculeuse de Notre-Dame du Laus

Une seconde grâce sensible vient de l’onction bénéfique de l’huile miraculeuse de la lampe du sanctuaire. « La Vierge dit à Benoîte que si l’on s’en applique, que l’on recourt à son intercession et qu’on a la foi, on guérira. »  C’est donc à la foi du chrétien que Dieu peut répondre par un bienfait sensible, s’il le juge bon pour le bien des âmes. L’huile miraculeuse est toujours utilisée par des milliers de pèlerins pour faire sur soi-même une onction.

La mission de Benoîte

Par ailleurs, la Vierge rendait plus « virile » la prière de Benoîte, en redressant ce qu’elle avait de trop sensible : cela était indispensable à l’équilibre de la vie spirituelle de Benoîte, et à la tâche ardue qui allait lui être confiée d’avertir les pêcheurs.

« Dans le commencement de la dévotion, et avant que l’église fut bâtie – écrit M. Gaillard – Benoîte passait souvent en prière toute la nuit dans la petite chapelle. Quatre ou cinq fois elle a eu un amour de Dieu si grand et si ardent, qu’il l’enflamme à n’aimer plus que ce divin objet, et sa très sainte Mère. Alors elle se cachait dans un champ de blé pour prier, et aussi pour guérir, car elle souffrait de voir si peu d’amendement chez les pécheurs. Mais la Vierge l’avertit que les prières qu’on faisait à Jésus ne lui étaient point agréables quand on se chagrinait et qu’on était fâché, qu’elles perdaient leur force avec le chagrin. »

La bergère atteignait ses 20 ans : de grands élans de ferveur la portaient à la solitude, et son oraison se faisait continue ; elle priait beaucoup pour les âmes du Purgatoire, et s’effrayait du mépris de la grâce qu’affectaient quelques touristes, lors des grands rassemblements de foule.

Benoîte commence alors un ministère discret et conseille les deux directeurs du sanctuaire, leur conseillant « de recevoir les pèlerins avec grand zèle et charité cordiale ; d’être doux et patients ; spécialement cordiaux envers les pécheurs les plus criminels pour les attirer à la pénitence, et à s’amender de leurs fautes ; de les avertir de bien dire leurs péchés, et de ne s’approcher de la table de communion qu’après une bonne préparation. » Elle les mettait en garde contre toute communion sacrilège, car elle avait remarqué une personne imparfaitement confessée qui allait communier, et qu’elle avait discrètement arrêtée, car elle la connaissait bien.

Vous pouvez toujours vous procurer l’huile miraculeuse du Laus en vous rendant au sanctuaire.

Textes extraits de Benoîte, la bergère de Notre-Dame du Laus, Roger de Labriolle.

Voir le site internet du Festival Marial.