Le Père Marie-Michel, co-fondateur de Jeunesse-Lumière et responsable du Carmel de la Vierge Missionnaire, vous invite à mieux comprendre la consécration à Marie pour en vivre d’une façon spéciale.

0:07 A Jésus par Marie
2:10 Se consacrer à Marie : un secret
4:47 Un mystère pour aujourd’hui

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0:07 A Jésus par Marie

Se consacrer à Marie, c’est un grand mystère dans notre vie. C’est le Seigneur! On suit Jésus.

C’est une nouvelle lumière sur la parole de Dieu.

Si on se consacre à Marie, si on fait ce chemin comme l’a fait Jean-Paul 2, tout à coup on reçoit Marie de Jésus. Jean-Paul 2 comprenait très bien que Marie mène à Jésus, mais ce qu’il n’avait pas encore compris, c’est que Jésus nous donne sa maman. C’est son testament d’amour sur la croix : « Voici ta mère ». A travers Saint Jean, il nous donne vraiment notre maman. Il nous partage sa maman ! Et la consécration à Marie, c’est la découverte de toute la place d’une mère dans la vie spirituelle du chrétien. Quand on s’est consacré à Marie, comme Jean-Paul 2, comme aussi le Pape François actuellement, on vit véritablement de Marie, elle n’a plus juste « une place ».

2:10 Se consacrer à Marie : un secret

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dit qu’en se consacrant à Marie, on découvre un secret, vraiment le secret caché de l’Evangile, que Saint Luc nous laisse entendre dans son évangile, et bien sûr aussi Saint Jean puisqu’il a vécu à Ephèse avec Marie, on le pense, toutes les dernières années de sa vie. Saint Jean n’aurait jamais écrit son évangile d’une telle manière si Marie ne l’avait pas fait entrer dans la profondeur du Verbe fait chair. Et c’est merveilleux!

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dit également que quand on découvre Marie comme mère, on découvre Dieu d’une manière nouvelle, Dieu infiniment grand et tout-puissant, mais aussi Dieu proportionné à notre faiblesse. Cette expression est très importante. La consécration à Marie, c’est découvrir que Marie nous est donnée comme une maman qui nous porte à travers notre fragilité. Il y a un mystère de Marie.

Van dira : «  Ô Marie, je cherche une couverture d’amour pour ma vie. Je l’ai trouvée en toi, alors désormais j’aimerai Dieu avec ton cœur. »

Et Jean-Paul 2 dit dans le « Totus Tuus » : « Marie, prête-moi ton cœur. »

Le catéchisme de l’Eglise catholique dit enfin que la foi la plus pure, la plus forte de toute l’histoire de la Bible, c’est Marie. Quand on s’ouvre à notre mère, elle nous fait participer à sa foi, à son espérance et à son amour, les trois vertus théologales qui nous unissent à Dieu. C’est très important.

Aujourd’hui, la consécration à Marie est une urgence, ce n’est plus simplement un terme de dévotion. Jean-Paul 2 nous a donné la consécration la plus simple qui soit « Je suis tout à toi Marie. »

Dans ma communauté (le Carmel de la Vierge Missionnaire), le matin à la chapelle on commence par ça : Je suis tout à toi Marie.

Par la consécration à Marie, il y a une plus grande liberté, une plus grande force, on se sent porté.

Le mystère de la maman, c’est aussi le mystère de l’arche, qui est Marie. Et le Christ dit qu’à la fin des temps ce sera comme au temps de Noé.

4:47 Un mystère pour aujourd’hui

Aujourd’hui l’actualisation de notre consécration à Marie, c’est le chapelet. Quand on dit le chapelet, on est vraiment dans l’arche avec Marie. Elle est l’arche.

Elle nous dit que son cœur immaculé est véritablement le lieu de la naissance à l’Esprit-Saint. On voit bien qu’à l’Annonciation, le Père fait une épiclèse (note : une invocation, un appel de l’Esprit-Saint) sur Marie. A la Visitation, Marie va voir Elisabeth, dans la charité, et l’Esprit se manifeste encore. A la Pentecôte, elle est au cœur du Cénacle, et l’Esprit-Saint descend.

Là où est l’Esprit-Saint, est Marie, et là où est Marie, vient l’Esprit-Saint.

 Nous sommes remplis d’espérance, et en nous tenant au chapelet on arrive à vaincre la pesanteur, par l’humilité! Le chapelet est un chemin d’humilité. Voilà pourquoi Marie a dit « Mon cœur immaculé triomphera. »

Chers frères et sœurs, quand vous tenez le chapelet, quand vous dites le chapelet, même pauvrement, vous actualisez la victoire annoncée par Marie.